Correspondant à Ouest-France depuis vingt et un ans, Marcel Bautrais raccroche

Juin 2020

Une page se tourne à Saint-Aubin-des-Châteaux, Correspondant local de presse depuis 1999, Marcel Bautrais, 80 ans, a posé son crayon et son appareil photo.

 Portrait

Un grand tour et puis s’en va. Après vingt et un ans de bons et de fidèles services rendus à Ouest-France et à ses lecteurs (trices), Marcel Bautrais a cessé son activité de correspondant local à Saint-Aubin-des-Châteaux et à Ruffigné.

Né à la Févrais il y a quatre-vingt ans, Marcel Bautrais a toujours vécu à Saint-Aubin. Il connaît bien la région et a sillonné le pays de la Mée en long et en large. Son premier métier, contrôleur laitier, l’a occupé quelques années. Il a poursuivi sa carrière toujours dans le milieu agricole comme inséminateur. Marcel est connu comme le loup blanc à Saint-Aubin : un personnage impliqué et investi dans la communauté. D’abord en tant que conseiller municipal pendant vingt-quatre ans, il a ensuite été 1er adjoint durant deux mandats.

 La plupart des cols de haute montagne

Toujours prêt à rendre service, Marcel s’est aussi engagé dans la vie associative. Il a été secrétaire du club de foot aubinois et des AFN pendant plus de quinze ans et il est adhérent de l’ARCEL. À l’amitié Aubinoise, il pratique l’activité vélo, sa grande passion. Sportif dans l’âme, il adore le ski. Mais depuis cinquante ans, c’est avec sa bicyclette qu’il a réalisé ses plus beaux exploits. Marcel, sur les traces des plus grands grimpeurs du Tour de France, a franchi, sans faillir, la plupart des cols de haute montagne.

 «  L’informatique était encore balbutiante »

En 1999, Marcel devient correspondant pour Ouest-France et remplace Roger Ménard, figure bien connue à Saint-Aubin. « Quand j’ai commencé, l’informatique était encore balbutiante. Il fallait emporter chaque pellicule photo et chaque article à la rédaction », raconte-t-il. Puis, il a fallu se mettre à l’informatique et à la photo, une autre de ses passions. Il a suivi des stages pour apprendre à utiliser l’ordinateur et l’appareil. L’avènement du numérique a facilité beaucoup de choses : « Par contre, les contacts avec les secrétaires de rédaction et les journalistes étaient bien différents, dit-il avec une pointe de regret. Ce que j’ai le plus apprécié dans ma mission de correspondant a été les contacts avec la population aubinoise et ruffignolaise ».

 Le sentiment du devoir accompli

Sa rigueur, son intégrité et son sens du travail bien fait ont fait de notre correspondant sa renommée. En bon « journaliste » curieux, bienveillant et passionné, son empathie lui a permis de travailler avec élégance. Connu et reconnu à Saint-Aubin et au-delà, Marcel quitte le métier avec le sentiment du devoir accompli. Il va maintenant se consacrer pleinement à ses activités favorites : s’occuper de sa grande famille et de ses nombreux amis sans oublier son jardin et son vélo.

Bon vent Marcel, les Aubinois te remercient pour ta contribution au rayonnement de la commune.